Ce blog se propose de parler du roman pour la jeunesse, passé et actuel, qu'il soit destiné aux jeunes lecteurs ou que ces derniers l'aient plébiscité. J'y déposerai mes notes de lecture sur les romans que j'ai lus et sur les ouvrages critiques qui étudient cette partie de la production éditoriale pour la jeunesse. Je ne suis qu'un amateur, mon opinion est donc parfaitement subjective. Étant plutôt positive dans la vie, je ne parlerai que des oeuvres qui m'ont plu, beaucoup intéressée ou dont je pense qu'elles occupent une place à part dans ce vaste corpus dont je ne ferai évidemment pas le tour. Au lieu de garder mes notes sur des cahiers de papier, je les confie à ce blog pour les partager, et pourquoi pas, provoquer des échanges ou discussions sur le roman pour la jeunesse, français et étranger. Enfin, ce blog porte le prénom de trois personnages qui me semblent emblématiques : Rémi, le petit orphelin de Sans Famille d'Hector Malot, né dans les années 1870 et symbole de la quête de l'identité et des origines, mais aussi de l'enfance volontaire ; Aline (et non Alice), héroïne de Colette Vivier dans son roman La maison des petits bonheurs (1939), où le quotidien apparemment banal de la famille et de l'enfance prennent une ampleur héroïque, et que les jeunes connaissent peu aujourd'hui ; enfin, l'incontournable Harry , dont je tais ici le nom puisque ses admirateurs s'en sentent suffisamment proches pour le désigner, comme un ami, par son seul prénom, et qui, non content de s'inscrire dans une certaine tradition britannique, a donné ou redonné la joie de lire à des millions d'adolescents et à leurs parents.
Puissent mes réflexions favoriser chez les jeunes et les moins jeunes l'envie de lire le roman pour la jeunesse.

Sans famille, Hector Malot, 1878

Première de couverture Flammarion 1918 ; source Wikimédia domaine public

samedi 28 novembre 2009

Princesse new yorkaise

"Je suis en général ce qu'on appelle une bonne fille. Je ne fume pas. Je ne me drogue pas. Je n'ai jamais été enceinte et je fais mes devoirs régulièrement."
Journal d'une princesse. La grande nouvelle. Meg Cabot. Hachette jeunesse, 2000. 


L'image de la jeune fille dans le roman actuel pour la jeunesse est positive, sans féminisme affiché. Ici, Cendrillon ne veut pas devenir princesse, contrariant le schéma du roman familial cher à Marthe Robert qui veut que les enfants se rêvent nés de parents sinon prestigieux du moins autres et bâtissent leur roman personnel sur ces nouvelles fondations. Ici, la jeune New yorkaise refuse la transformation, pour un temps du moins, et l'auteur nous donne une image très "politiquement correcte" de la jeune fille d'aujourd'hui, mature, responsable, qui va affronter son "destin" avec courage et lucidité, avec humour et surtout sans "déranger".

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